Yoga Shala interviewe…Annick Goueslain

Annick Goueslain pratique le yoga ashtanga depuis les années 95/96. Elle compte parmi les pratiquant.e.s français les plus expérimenté.e.s. Quand elle ne forme pas des enseignants, elle vit et enseigne à Aix-les-Bains : cliquez ICI pour accéder à son site web.

Bonjour Annick, comment es-tu venue au yoga ?

Comme ça arrive à beaucoup de personnes, un peu par hasard ! C’est Pierre Baronian de Lyon avec qui je faisais du kendo, qui m’a proposé de prendre des cours de yoga avec une amie commune. C’était Irène Morera et elle lui avait proposé de découvrir le yoga. Elle enseigne toujours aujourd’hui, d’autres formes de yoga, à Chambéry. A l’époque, Irène allait à Mysore très souvent, elle pratiquait la 2nde série d’ashtanga et connaissait bien Pattabhi Jois. C’est donc elle qui nous a initiés au yoga ashtanga. Au début des années 90, ce n’était pas du tout connu ! Et dès la première fois, j’ai dit : « mais c’est génial ! ». A l’époque, je pratiquais le kendo, le qi gong. J’avais du yoga une image caricaturale « d’allumés en sandales en cuir », ça ne me disait rien du tout, j’avais un côté plutôt rock et punk !

Qu’est-ce qui t’a accrochée dans l’ashtanga ?

Ce qui m’a accrochée profondément, inconsciemment…c’est cette notion de lien. Cette notion de « vinyasa ». Intuitivement, l’idée de se relier, de se réconcilier, de se réunifier, et que ça passe par les mouvements du corps et de la respiration, ça m’a touchée. Ça devait correspondre à la quête que j’avais depuis mes 15 ans, que je qualifierais de spirituelle, ou mystique. Ce qui m’a accrochée aussi, c’est l’aspect dynamique. On pouvait se donner à fond, sans se faire du mal. La dimension du souffle, accessible, tellement présent, était nouvelle pour moi. Et je ne parle pas de la respiration, je parle de quelque chose qui précède la respiration. Le prana.

Combien de temps avez-vous pratiqué ainsi avec Irène Morera ?

Quelques amis nous ont rejoint. Irène n’a plus souhaité retransmettre cette méthode ensuite, elle avait un vécu assez dur de cette méthode. C’était enseigné assez durement à l’époque. Il y avait un manque global de réflexion dans l’ashtanga. Irène nous a transmis les bases d’une façon stricte : tant que tu n’avais pas parfaitement exécuté une posture, tu ne passais pas à la suivante. Ou bien on faisait des cours, au début avec uniquement des salutations au soleil pendant une heure. Bref, ensuite, nous nous sommes retrouvés sans prof et sans salle. Nous avons fini par trouver un prof qui était en Ardèche (Gilles Kerviche), que l’on allait voir ou qui venait. Et nous avons fini par trouver une salle chez un copain. Puis on a monté l’association de yoga d’Aix-les-Bains. Je faisais des stages, je suis allée voir Pattabhi Jois à Lille lors de ses venues et puis Graeme Northfield, qui m’a profondément marquée par sa qualité de cœur. Lors de ces rassemblements, j’étais jeune, timide, j’étais très impressionnée par le milieu de l’ashtanga. Je trouvais les gens plutôt extravertis. Il y avait là-dedans un côté bizarre pour moi, je restais en retrait. J’ai beaucoup pratiqué seule la 1ère série puis je suis allée en Inde et puis ma pratique s’est déployée.

Combien de personnes y avait-il dans ces rassemblements en France ?

60, 70 personnes peut-être ? Dans les années 80, il y avait très peu de pratiquants en France. Dans les années 90, j’ai fait partie de la vague où ça commençait à être plus connu.

Quand as-tu commencé à enseigner ?

Après mon premier voyage en Inde, après 6 années de pratique dans les années 95/96. C’était à la bonne franquette et honnêtement, je faisais n’importe quoi ! (rires) J’appliquais ce que beaucoup d’écoles de formation enseignent : tu reproduis à l’identique ce qui t’a été enseigné. Je n’appellerais pas ça de l’enseignement réellement. Tu redonnes la méthode avec une compréhension tellement limitée…

Qu’est-ce qui fait la différence justement entre ça…et l’enseignement « avec un grand E » ?

La compréhension plus profonde, la réflexion, le discernement. Être capable de retransmettre à chaque élève ce qui lui convient. Pour moi, il y a 3 types d’enseignants :

  • L’enseignant magistral, frontal, ou le professeur, détiennent la vérité. Je vous donne une technique à appliquer, sans discuter. Hiérarchique.
  • L’enseignant technique, qui va être dans l’échange, permettre à l’élève de faire essai/erreur, le guider, avec une pédagogie interactive. L’élève m’apprend, j’apprends de l’élève.
  • Et l’enseignant de yoga…qui disparaît. Il ne reste plus que l’enseignement. Des facteurs très humains empêchent ça. On a tous envie d’être aimé.e, reconnu.e, de gagner notre vie. Là, les personnalités même disparaissent au service d’une connexion plus directe. Il n’y a plus qu’une transmission directe.

Je n’ai expérimenté ça que dans la pratique Mysore. Penses-tu que ce soit possible dans un cours guidé ?

Non. Je te rejoins. Le silence d’une salle de pratique Mysore, le fait de ne pas passer par les mots ouvre le champ des possibles. C’est essentiel. En passant par le corps, et bien qu’il soit aussi porteur de conditionnements, c’est plus direct. Plus en lien avec l’intelligence du cœur. Le travail avec les mains (ajustements) est favorable à ça….du moins quand les mains sont en relation avec le cœur chez l’enseignant !

Dans les ajustements, je perçois deux types de mains. Celles qui poussent et celles qui reçoivent. Qu’en penses-tu ?

Pour moi, il y a 3 types d’ajustements :

  • L’ajustement où tu vas accompagner l’élève plus loin, mais sur son propre chemin évidemment. C’est important, il n’y a pas de violence. Tu mets du poids et ça peut être super ! L’élève peut aller plus loin que ce qu’il/elle croit, au-delà de ses propres limitations mentales.
  • L’ajustement que j’appelle « action-réaction » où tu vas proposer à l’élève de pousser ici et hop le corps répond. Tu mets l’élève en action, il est dynamisé.
  • Et le dernier type d’ajustement, où il est question d’information. L’enseignant intervient dans le déploiement interne de la posture. La main est posée et il y a un dialogue.

Pour moi, ils correspondent aux 3 corps du yogi : corps dense, d’énergie, d’information (causal). On navigue entre les 3, en tant que pratiquant et en tant qu’enseignant. L’enseignant sent lequel utiliser au meilleur moment.

J’adore le lien que tu viens de faire. C’est très éclairant.

Ce n’est que ça le yoga, faire des liens ! Il n’y a que des liens, c’est l’essence du vivant, c’est la trame des tantras. Parfois je ne vois pas les liens, mais ils sont là. Et parfois, ils m’apparaissent. Waou. C’est génial ! C’est vraiment joyeux.

Tu formes des enseignants au sein de l’EFAY (l’École Française des Ailes du Yoga) depuis 21 ans. Qu’est-ce qui a évolué entre ceux qui venaient se former il y a 21 ans et aujourd’hui ?

La première chose qui m’interpelle, c’est le nombre important de gens qui n’ont que peu de pratique, et qui veulent devenir profs. Je l’ai vu dans les 10 dernières années surtout. Il y a encore 20 ans, ça ne venait pas à l’idée d’enseigner avant d’avoir déjà une solide pratique.

As-tu questionné ces personnes sur leurs motivations ?

Ils répondent qu’ils ne veulent pas enseigner tout de suite. Je n’ai pas eu d’explications vraiment satisfaisantes : « ça existe, donc pourquoi pas ». C’est ce que j’en ai compris.

Quelle est la plus-value dans le fait d’expérimenter durant des années avant de transmettre ?

Une forme de maturité dans la discipline en question. Pour moi, les enseignants sont des artisans. Après, il y a quelques artistes, quelques génies. Mais la plupart sont des artisans. Comme dans toute forme d’artisanat ou d’art, il y a le talent personnel, une prédisposition probablement : pour la lecture du corps de quelqu’un, pour le mouvement etc. Mais il y a aussi tout un travail, une expérience à acquérir. Dans le fond, le fait de commencer à enseigner assez tôt, n’est pas un problème de mon point de vue. C’est surtout d’avoir conscience qu’on est juste en apprentissage qui est important. Ce sont des apprentis. C’est en enseignant qu’on apprend à enseigner.

Dans cette idée d’apprentissage, quand j’ai commencé à enseigner (« apprentie »), je ne faisais pas payer. J’avais un métier à côté. Ce n’est pas une histoire d’argent en tant que tel, c’est une histoire de positionnement : « je suis en apprentissage ». Peut-être les écoles de formation devraient-elles se renommer « écoles d’apprentissage ».

En tant que formateur, on a un rôle à jouer. Pas dans le fait de faire gagner du temps aux gens, mais pour leur éviter les plus grosses erreurs. Orienter, ouvrir des possibles…Le reste, c’est le rôle d’une expérience réfléchie, élaborée, maturée, méditée. Car l’expérience seule, à mon avis, ne sert à rien.

J’entends ce côté de « vouloir aller vite » sous lequel on trouve parfois de la peur…

Ou de l’avidité.

En 2021, prendre son temps pour absorber, digérer, en dehors des lumières, c’est pour moi un socle solide pour transmettre ensuite. Au-delà de ça, c’est nourrissant. Prendre le temps de vivre les choses pour soi, et ensuite avoir cette énergie disponible est très différent de redonner immédiatement un apprentissage à peine reçu. Sans avoir décliné, expérimenté, observé, médité et s’être nourri.e au passage. Dans le temps, on tient sur cette énergie, cette nourriture.

Et s’être transformé.e au passage.

Les pratiques, les lectures…ce sont des informations. Encore faut-il qu’il y ait eu une sorte de rumination si je puis dire. Que ça ait été remanié, et que ça nous ait remaniés nous aussi au passage ! En élaborant notre expérience, on s’auto-transforme. Presque automatiquement. J’ai constaté ça avec l’étude des Yoga-Sutra. Étudier, c’est une auto-transformation. C’est une auto-réflexion, pas uniquement intellectuelle, mais dans le sens de la lumière. Ré-fléchir la lumière. Ça prend du temps. Il peut y avoir des moments de compréhension instantanée, mais on peut aussi passer à côté durant des années. Pour moi, ça touche à la question de l’honnêteté. J’ai des savoirs, et je les transforme en connaissance. Et ça prend du temps. Je me demande si ce n’est pas justement cette auto-transformation qui donne la vraie valeur à ce qu’on transmet.

À titre personnel, quand je me relie à un aspect dans l’intimité de ma pratique, hop je peux le transmettre. Tant que je n’ai pas accédé à cette liaison, je ne peux même pas en parler. Je n’y arrive pas et je n’en ai pas l’envie.

C’est exactement ça. Cette auto-transformation est une reliance. Elle est générée par le fait de prendre le temps d’intégrer ce substrat de savoirs. De faire ce travail de ré-flexion. On peut quand même retransmettre des trucs. On peut commencer à enseigner même en étant à côté de la plaque ! C’est ce que j’ai fait. Ce n’est pas grave, le tout étant de ne pas se prendre pour ce qu’on n’est pas. Enseigner le yoga est-il un métier ? Je ne sais pas.

Tu faisais le parallèle avec l’artisanat plus haut. Il y a pour moi dans le terme « artisan » quelque chose qui touche à l’expérimental et à l’humilité. L’ébéniste connaît-il parfaitement tous les bois un jour ? J’ai l’impression qu’il apprend de son bois en faisant. C’est sans fin. Et je te sens en joie de transmettre….

J’adore ça. Enseigner me pousse à me donner à fond, nourrit l’ardeur. Je me prépare des mois à l’avance pour certaines interventions car j’ai besoin de maturer les choses avant de les proposer. Je me suis aperçue que j’ai besoin d’enseigner. Je ne peux pas m’auto-transformer sur le chemin du yoga sans, ce n’est pas possible. C’est une nécessité de mon être.

Qu’est-ce qui te semble le plus précieux à transmettre ?

(Silence)

Pour les élèves de yoga, c’est l’autonomie. Qu’ils puissent créer des espaces de rencontre avec eux-mêmes. Ou avec ce qu’ils veulent d’ailleurs. De l’autonomie et de la liberté.

Pour les profs de yoga, c’est la responsabilité. Et l’honnêteté, le respect.

Et pour tout le monde, la joie !

La pratique Mysore favorise la rencontre avec soi. Il y a eu un « avant la pratique Mysore » et un après pour moi. Que permet-elle d’autre ?

Au-delà d’une rencontre avec soi-même, c’est une rencontre avec l’impersonnel je dirais. Avec quelque chose qui dépasse le « moi ». La pratique Mysore est l’occasion d’être honnête avec soi-même et de rencontrer ses limites. Dans son livre La contemplation du héros, Christian Pisano parle de l’espace du tapis de yoga comme d’un espace de crémation de soi-même. C’est ça. Un espace d’intimité où l’on peut se révéler. Toutes nos limitations, nos conditionnements, nos côtés sombres, notre colère, notre envie, …moi c’est ce que je rencontre en premier sur mon tapis. Mon côté merdique quoi ! (rires) Et la possibilité qu’autre chose apparaisse. Favoriser ça pour les élèves, qu’ils aient le droit de voir leurs « moins ». Tu as le droit d’être comme tu es. Si on n’a pas le droit d’être comme on est, jamais on ne pourra vivre ce processus de « crémation » des conditionnements.

Une fois pris dans le processus, ça peut devenir quelque chose de simple. Comme une nouvelle habitude. Le fait d’être qui on est et d’embrasser pleinement la réalité, peut être très simple et joyeux. Et tranquille.

Oui. Mais ça va à l’encontre de l’idée dominante de nos sociétés : progresser. Devenir de plus en plus. Pour moi, le yoga c’est de la décroissance. C’est en faire moins. C’est être moins, plutôt qu’être plus. Jusqu’à, d’une certaine façon, ne plus rien être du tout. Et ça, ça ouvre la place à la réalité, à ce qui est vraiment, à ce qu’on est vraiment, à reconnaître sa vraie nature au-delà (ou en deçà) des étiquettes : moi, Annick, femme, tel âge, etc. Tous ces éléments ne sont que des détails impermanents. Sur le tapis de yoga, et si on lui laisse la place, on peut rencontrer ce qui est vrai. Au lieu de continuer à construire sur l’ego.

Dans cette décroissance, dans le fait de désapprendre, je vis un allègement. J’ai accroché à la pratique Mysore du fait de ça : plus d’injonction de produire, plus d’impératif extérieur de progression, même si l’on fait des postures. J’ai le souvenir d’entrer dans un monde d’allègement mental et si je pousse un peu : le plaisir de n’être personne (rires) !

Mais c’est ça ! On arrête avec ces injonctions non-stop d’être ceci, d’être cela, faut être belle, performante, efficace…tout le temps ! Beaucoup chez les femmes. Je suis un peu féministe. C’est important d’arrêter d’être autre chose que simplement une manifestation de la vie ! Tout simplement. Oh putain ça fait du bien. (Silence) Le yoga est une discipline certes, mais qui permet le côté « lâcher » : abhyasa-vairagya. Sans cette discipline, nos conditionnements nous mènent. Nos vasanas, nos samskaras, prennent le dessus. La discipline n’est pas là pour progresser, mais pour empêcher que les conditionnements prennent le dessus.

Tu es une femme, pratiquante et enseignante d’ashtanga. Y-a-t’il quelque chose de particulièrement intéressant dans l’ashtanga pour les femmes ?

Les femmes doivent prendre leur place. Il y a de plus en plus d’enseignantes mais les plus connus au niveau international, restent des hommes. Mais ça change. Il y a une sensibilité du mystère cyclique que les femmes portent en elles, qui est pour moi en lien direct avec le principe de vinyasa. Encore faut-il l’écouter et être en lien avec.

Après, ma spécificité à moi, c’est presque une compulsion à l’étude et à faire des liens. Je n’y peux rien, c’est en moi. De ne jamais me contenter de ce qu’on me dit. De chercher. J’aime apprendre, je suis curieuse. Le fait d’être en recherche me nourrit énormément. Ça me fait du bien. Ça me soigne – je vais employer un grand mot – de ma détresse existentielle. Je trouve que le monde est tellement dur, violent, rude…je ressens un non-sens face à ça. Là je pense à Camus qui m’a énormément nourrie. Il y a un non-sens, et il y a à trouver ma place là-dedans. Le yoga a un rôle là-dedans pour moi, de palier à cette souffrance existentielle que personnellement, je ressens profondément. Les textes nous promettent de résoudre cette souffrance. Je ne sais pas. Le yoga ne met pas un pansement définitif sur ce désespoir. Il m’aide à me questionner et à le supporter, peut-être.

Je ressens ce dont tu parles et l’an passé à Mysore je pensais à ça. Ce que tu décris était toujours là pour moi, et c’était très important de pouvoir le partager avec d’autres chercheurs en yoga. Il n’y avait plus cette idée de le « résoudre », mais plutôt de l’investiguer en bonne compagnie. Je n’ai pas trouvé mieux.

Tu parlais du non-sens dans le monde. Dans ton énergie d’enseignante et de femme, je ressens quelque chose de très tendre. Et je ressens de la disponibilité. La tendresse et la disponibilité sont à mon sens de très grandes forces, très grignotées dans le monde d’aujourd’hui. De savoir qu’au milieu du non-sens, des gens continuent d’incarner ça, ça me fait un effet pansement.

Ça fait beaucoup de bien d’être compris.e. Dans les Yoga Sutra, concernant la résolution des obstacles au Yoga, il est question de l’amitié. Notre aspect amical. Cultiver les relations amicales. Et la délicatesse, qui n’est pas réservée qu’aux femmes. L’enseignement et la pratique, c’est de la dentelle. On est des dentellières ! Quand je n’arrive pas à faire passer quelque chose dans l’enseignement, c’est dur pour moi. Quand j’y parviens, je vois l’étincelle chez l’autre. Ce lien inédit qui se fait chez elle ou lui, tu le vois. Une des traditions tantriques parle de « reconnaissance émerveillée ». Dans ces moments-là, il y a le lien amical aussi. Je déplore le manque de lien dans le milieu de l’ashtanga, alors qu’on fait tous la même pratique. Mais peut-être que j’y participe à ma manière, ça je ne saurais le dire.

Ce n’est pas facile de trouver des gens, des réseaux, qui s’écoutent vraiment. En revanche, quand ça advient, c’est exponentiel du fait de ces reliances en cascade. Je fais l’hypothèse que ce n’est pas le plus répandu, car ça demande de laisser de côté certains enjeux. Un mot de la fin ?

Réfléchir à ce qui est effectué sur le tapis, et pas simplement en termes de biomécanique. Comment on peut incarner du yoga sur le tapis. Il y a tout ce qu’il faut dans la méthode ashtanga.

Merci Annick.

Merci, j’ai vraiment le sentiment qu’on se comprend.

Propos recueillis par Flora Trigo, le 4 mars 2021.

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  • Charlotte C
    Reply

    Merci pour cette chouette interview ! Une vision humble et généreuse de l’ashtanga. Très inspirant !

    • FloraTrigo
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      Coucou Charlotte, trop chouette ! Merci pour l’énergie de ta réponse…contagieusement joyeuse <3

  • gwladys
    Reply

    99% de pratique , 1% de théorie
    99% de pratique vécue 1% exprimée ?
    100% un délice à lire

    100% de remerciements pour ce concentré de sincérité et de beauté partagée

    ps : à diluer dans sa pratique, saveur garantie 🙂

    • FloraTrigo
      Reply

      Haha, mais j’adore ces mathématiques ! Hyper créatif !

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