Travailler avec les autres

Cet article vous intéressera plus particulièrement si vous êtes enseignant(e) de yoga ou même soignant (médecin, psychologue, kinésithérapeute, ostéopathe, infirmier(e)…), ou tout simplement si vous êtes amené(e)s à travailler quotidiennement pour/avec des personnes. Il est né des retours que j’ai fréquemment concernant la condition actuelle de « prof de yoga » (métier à la mode, vous avez dû le remarquer). Je n’ai certainement pas la prétention de parler au nom de tous, mais de ce que j’en entends par échos très réguliers, beaucoup sont fatigués, voire pour certains carrément au bout du rouleau (burn-out).

Et la fête dans tout ça ?

Depuis quelques années que j’ai décidé d’intégrer la pratique ancestrale du yoga à ma vie de femme occidentale du début du 21ème siècle, je dois reconnaître qu’elle ne cesse de m’éclairer à tous les niveaux. Au passage, j’insiste vraiment sur cet aspect décisionnel, rien de valable ne vient jamais frapper à notre porte sans intention ni sans efforts soutenus. Tout cela se faisant généralement en silence, dans la solitude et avec 3 bouts de ficelle au départ, lorsque cela finit par donner quelques effets après quelques années (ex : être plus joyeux dans sa vie, plus serein), certains invoquent alors la chance, sans voir la sueur et les choix parfois difficiles derrière…Vous avez remarqué aussi ?

I’m still standing yeah yeah yeah

Avant de démarrer cette lecture, dites-vous bien quelque chose : je n’ai rien à vendre et je ne cherche à vous convaincre de rien. Cet article est simplement un partage d’expérience et je vous souhaite de faire votre chemin. Comme me le disait une personne chère récemment : « en fait dans la vie, on fait ce qu’on doit faire avec les gens qui le veulent bien ». Effectivement. Aujourd’hui je vais donc vous parler des raisons pour lesquelles je pratique l’ashtanga yoga quotidiennement et de la manière dont cela a profondément impacté ma vie : je me tiens debout et je compte bien le rester.

J’aime les femmes. C’est dit.

À vue de nez, je dirais qu’il m’aura fallu environ 28 ans pour commencer à apprécier « un peu » la compagnie des femmes. Il m’aura ensuite fallu 3 années supplémentaires pour commencer à percevoir les spécificités de l’énergie féminine qui m’anime et à m’aligner dessus, à les assumer concrètement. Mieux vaut tard que jamais me direz vous, et vous aurez raison.

Mon/ma prof de yoga n’est pas gentil(le)

Je rentre tout juste d’un weekend de stage avec une enseignante d’ashtanga mondialement connue. J’ai appris pas mal de choses, par petites touches, comme un tableau impressionniste. Peu à peu, année après année, pratique après pratique, stage après stage, le tableau prend forme, tout comme ma pratique du yoga et de la vie (du moins je mets du cœur à l’ouvrage, c’est déjà ça !).

Tsunami, cocotte-minute et string ficelle

Ça y est, la rentrée est passée. J’ai été ravie de revoir des élèves déjà réguliers et curieuse d’en découvrir de nouveaux. Quel bout de chemin feront-ils avec le yoga, qui peut le dire ? Parfois, j’enseigne (et j’adore ça, vraiment !), mais je ne peux m’empêcher de penser que cette position est vraiment spéciale, voire carrément étrange. En tant qu’enseignants de yoga, nous ouvrons aux personnes un espace/temps d’exploration d’eux-mêmes avec le soutien d’une méthode…c’est déjà tout un programme, assez ambitieux.

Pourquoi j’ai arrêté le yoga

Il y a quelques mois, j’ai vécu une expérience qui a changé complètement ma manière d’appréhender ma pratique de yoga, et la vie en général. Je me suis blessée. Jusque-là, hormis une tendinite à l’épaule dans mes débuts en tant qu’enseignante, j’étais plutôt « bénie ».

Nous avons tous des troubles de l’attention

Jamais je n’aurais imaginé il y a moins de 10 ans encore, écrire un article traitant des troubles de l’attention sur le site d’une salle de yoga. Et encore moins que je puisse être l’initiatrice de ladite salle. D’ailleurs, à l’époque, je ne savais même pas ce qu’était le yoga. Aussi incroyable que cela puisse paraître aujourd’hui avec toutes les parutions dans les magazines – je n’entrerai pas dans le débat de savoir ce qui est du yoga ou non – je n’avais aucune représentation concrète de ce à quoi se référer exactement ce champ.

Il est temps de se recharger

Je bénis chaque jour le ciel d’avoir grandi à la campagne auprès de personnes âgées. Alors bien sûr, cela n’a pas été toujours le cas, très (très) loin de là. Je me suis ennuyée à mourir pendant des années à regarder pousser les radis, à attendre que mes grands-parents aient fini leurs siestes pour qu’on puisse enfin « faire » quelque chose. Que je puisse brûler l’énergie que j’avais de disponible et croyez-moi, il y en avait. La lecture, ça allait 5 minutes ! (…)

Une yogini de 92 ans

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