J’ai eu si peur : j’ai cru que je ne reboirais plus de jus d’orange

Car les saveurs ne s’extraient des plis de la réalité qu’à l’occasion d’une forme de ralentissement. Autrement, ce même monde a l’éclairage des néons de supermarchés, l’odeur de la Javel sur laquelle on aurait un peu trop forcé, et le rythme du TGV. Au final, on n’a rien vu du paysage, on ne gardera aucun souvenir de l’expérience. Ce monde n’est plus vivant, il est juste fonctionnel. Tout ceci est d’une tristesse absolument accablante.